Superleague round 24

Vendredi 17 août 2007
Salford City Reds v St. Helens KO 20:00

Wakefield Wildcats v Hull FC KO 20:00 Sky Sports (1er match comme titulaire pour M. Gresseque)

Leeds Rhinos v Hull Kingston Rovers KO 20:00

Samedi 18 août 2007
Harlequins RL v Wigan Warriors KO 15:00

DimAnche 19 août 2007
Warrington Wolves v Catalans Dragons KO 19:00 Sky Sports (20h00 sur SPORT +)

Huddersfield Giants v Bradford Bulls KO 15

Salford City Reds 20-32 St. Helens spect 5031

Wakefield Wildcats 24-42 Hull FC spect 8115

Leeds Rhinos 34-18 Hull Kingston Rovers spect 17389

Harlequins RL 16-16 Wigan Warriors spect 3200

Huddersfield Giants 26-22 Bradford Bulls spect 6824

Warrington Wolves 22-18 Catalans Dragons spect 8125

Etait-ce finalement si important ?

En forçant un peu plus la cadence, en deuxième période, les Dragons auraient pu ramener une victoire de Warrington. Mais ils étaient hantés par un éventuelle blessure. Et rien n'est altéré.

Drôle de match, drôle de soirée, drôle d'ambiance. Enfin, drôle, pas vraiment. Un match, d'abord, que les Catalans auraient pu remporter, sans ces deux cartons les obligeant à jouer à douze contre treize durant dix-sept minutes, en seconde période. Sans, également, ces quelques occasions ratées de peu. Et sans quelques "bourdes" de la part de joueurs cadres. Avec, encore, un peu plus de concentration après la pause. Une soirée, ensuite, mêlée de regrets et de mines défaites. Celles de Jones et de Gossard (passé au contrôle antidopage en compagnie de Greenshields), touchés respectivement, sans réelle gravité, au biceps et au mollet. De Murphy, poche de glace pour résorber un coup sur le genou gauche. De Mogg, plaie au genou droit. De Khattabi, le plus atteint, traînant une cuisse tuméfiée. De Mounis, ventre torturé par une gastro-entérite. L'impression, pour tous, d'être passés à côté de deux points supplémentaires à ramener. La faute à un esprit exagérément tourné vers Wembley. Ce que, après tout, on peut comprendre. Trois piliers de combat
Une ambiance heureusement tempérée par le comportement exemplaire, sur la pelouse, de trois piliers français. Casty, qui a semblé marquer de précieux points avant la finale de la Cup, Fellous (lequel ne laisserait pas insensible plusieurs clubs anglais de Super League), Ferriol, ont en effet constamment cherché à mettre leur équipe sur le droit chemin. En soufflant avec ardeur sur les braises d'un feu crépitant jusqu'à la pause, pour ensuite baisser nettement d'intensité. Mais l'essentiel est préservé : pas de casse irréversible, au sein d'un ensemble hanté par un possible "pépin", à moins d'une semaine d'un rendez-vous historique. Trois joueurs ménagés
Que Chan, Croker, Mounis, avaient d'autant moins de chance de rater, que leur temps de jeu a été volontairement réduit par Mick Potter. Lequel, après une courte nuit, a retrouvé ses protégés hier en fin de matinée devant le Naudo Beach Club de Canet-en-Roussillon, pour une baignade destinée à détendre les muscles froissés. Il sera ensuite temps, cette semaine (sauf mercredi, jour de repos), de fourbir au mieux ses armes, avant le départ jeudi après-midi vers la retraite de Bernham, proche de Windsor, à vingt minutes de route de Wembley. De repenser aux dégâts causés avant-hier dans la défense rouge, par l'arrière Grose et l'ailier rouquin Riley. Mais aussi à la prestance affichée par Raguin, auquel l'emploi de centre semble convenir. Au tonus inaltérable de Greenshields, à la belle activité de Kane Bentley, au combat incessant mené par Gossard. Bref, à un match ayant laissé un sentiment mitigé, dès lors que les "sang et or" pouvaient le gagner, même sans avoir tout donné. D'où l'idée, finalement, d'un espoir sinon accru, du moins préservé, pour l'événement que vous savez.
Hervé Girette http://www.lindependant.com

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